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La robotique en viticulture : un secteur naissant
mai 2023
La robotique en viticulture se développe comme dans beaucoup d’autres secteurs. La vigne ne fait donc pas exception. Nourris de plus de 6000 ans d’histoire et de traditions, les vignerons sont aussi des hommes d’innovation et font aujourd’hui appel à l’intelligence artificielle pour faciliter et optimiser certaines taches de leur métier. Ainsi commence-t-on tout doucement à voir apparaître dans les rangs de vigne :
 
- des drones, véritable oeil artificiel du viticulteur, qui permettent, grâce à des prises d’images à haute résolution d’optimiser la prise de décision pour notamment limiter l’utilisation des différents produits de traitement.
- des robots pour le travail du sol et la gestion de l’enherbement.
- des robots pour la pulvérisation et les traitements phytosanitaires.
- des robots pour la taille.
 
Quels peuvent être les avantages de tels robots ?
- Ils permettent de diminuer la pénibilité de certaines taches répétitives qui usent les organismes des travailleurs viticoles.
- ils contribuent à renforcer l’attractivité du métier.
- ils permettent de redistribuer du temps de travail vers des opérations plus valorisantes.
- ils offrent une motorisation moins gourmande en énergie qu’un tracteur.
- ils contribuent à limiter les phénomènes de tassement des sols.
- Ils peuvent palier au manque de main-d’œuvre spécialisée (de tractoriste par exemple).
 
Quels peuvent être les inconvénients de tels robots ?
- le prix des robots. Il faut aujourd’hui compter environ 120 000 € pour l’achat d’un robot enjambeur pour le travail du sol.
- le coût humain de la formation à l’utilisation des robots ainsi que le coût de l’accompagnement des robots d’une parcelle à une autre.
 
Ces nouvelles technologies sont encore naissantes et attendent un certain nombre d’améliorations dont l’autonomie, le prix, le cadre juridique pour prendre une place plus importante dans le paysage viticole de demain.

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