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Retour sur des conditions climatiques exceptionnelles :

Le récolte s’annonçait prometteuse. Une fertilité élevée en nombre et en taille d’inflorescences, d’excellentes conditions de floraison du 22 mai au10 juin mais au cours des 10 derniers jours du mois de juin la combinaison de précipitations continues et de températures diurnes et nocturnes élevées, créant une véritable atmosphère tropicale, a eu pour conséquence le développement rapide et spectaculaire du mildiou cette maladie cryptogamique ravageuse qui s’attaque particulièrement au cépage merlot.

Selon les professionnels, une telle ampleur ne s’était jamais vue et les viticulteurs qui utilisent des produits de contact, lessivables, furent les plus durement touchés, notamment en bio.
 

Quantité et qualité pour les propriétés qui ont évité le mildiou

Pour ceux qui ont réussi à déjouer le mildiou, grâce à l’augmentation de la cadence et des différents créneaux disponibles de traitement, le potentiel de récolte est important. Les conditions très chaudes de la fin du mois d’août et du début du mois de septembre ont permis une évolution très favorable de la maturité en conservant les acidités.
 

Certains font un parallèle entre les millésimes 2018 et 2023

Selon l’œnologue bordealis David Pernet « 2018 n’était pas un millésime facile. Il y a eu localement des pertes de rendements liés au mildiou, des situations climatiques communes...le millésime 2023 est aussi riche du point de vue phénolique, équilibré avec néanmoins des degrés en moyenne un peu moindres qu’en 2018, notamment sous l’effet du rendement. Là où le mildiou ne pèse pas, le millésime 2023 à un très bon potentiel qualitatif. Ce sera un millésime de garde, avec une solide constitution ».