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1 - Des vendanges précoces
La semaine caniculaire du 11 août a accéléré  la maturité des raisins. Les vendanges des blancs ont ainsi démarré autour du 25 août et celles des rouges autour du 10 septembre, une semaine en avance par rapport à l’année précédente. Le millésime 2025 est ainsi le plus précoce depuis 1989 (le château Haut-Brion avait commencé les vendanges rouges le 31 août de cette même année !). Sachant que précocité est souvent signe de qualité (le raisin ayant pu arriver à une maturité optimale), cela est de bonne augure pour la suite.

2 - Un bon état sanitaire
Cette année les conditions climatiques plus sèches et plus chaudes ont permis d’éloigner les maladies cryptogamiques dont notamment le mildiou, ce champignon qui aime la pluie et dont les dégâts peuvent être considérables pour la vigne.

3 - Des rendements modestes
Malgré l’arrivée des pluies de la fin du mois d’août, les rendements ont été limités par la canicule de cet été. Les baies sur les sols séchants ont été particulièrement petites, et les jeunes vignes ont également beaucoup souffert. On constate que cette année le stess hydrique aura été le plus intense et le plus précoce depuis 30 ans. On estime ainsi une production régionale autour de 3,7 millions d’hectolitres, pour des rendements d’environ 30/35 hectolitres à l’hectare, soit une production inférieure de 17% à la moyenne quinquennale.

4 - Un millésime prometteur
La dégustation des premiers jus révèle un millésime avec de belles couleurs, très aromatique, structuré et équilibré. Stess hydrique, chaleur et précocité, un trio qui accentue la concentration et l’intensité aromatique au détriment de rendements importants. 2025 est un millésime qui partage la densité et la profondeur de 2022, la finesse et l’élégance de 2023. Un millésime plein de promesse, mais l’avenir nous dira si ce millésime 2025 sera dans la lignée des grandes « années en 5» de Bordeaux. Un espoir dont la viticulture bordelaise a bien besoin ...